François Hollande inaugure l' »Institut africain de chirurgie mini-invasive » à l’hôpital général de Panzi au Sud-Kivu
L’ancien président français François Hollande a inauguré mercredi l' »Institut africain de chirurgie mini-invasive » à l’hôpital général de Panzi à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Ce nouveau service de l’hôpital du gynécologue congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018 pour son engagement auprès des femmes victimes de violences sexuelles, consiste notamment en un bloc opératoire équipé d’appareils de haute technologie qui permettra à la population congolaise de bénéficier de techniques chirurgicales de pointe.

L’ancien chef d’Etat de la République française a coupé le ruban symbolique de cette nouvelle infrastructure en présence de nombreuses personnalités, dont le ministre de la Santé Jean-Jacques Mbungani, le ministre des Droits de l’Homme Albert-Fabrice Puela et le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabije.
Auparavant, l’ancien président français François Hollande, en visite en République démocratique du Congo, avait plaidé mardi à Kinshasa pour « la fin des ingérences et une force onusienne plus efficace pour rétablir la paix dans l’est de ce grand pays déchiré d’Afrique centrale », a appris l’ACP mercredi.

L’ancien président français pose avec les patientes de l’hôpital de Panzi.

Pour lui, le Congo est un pays souverain, indépendant et démocratique, qui doit gérer lui-même les affaires qui le concernent, « y compris ces guérillas qui perturbent la vie de la population ». L’ex-président français et sa compagne Julie Gayet ont visité le musée national de la RDC avant de se rendre à Bukavu.

Interrogé sur le message qu’il avait lui-même à faire passer, François Hollande a souligné : « Le message que je dois faire passer, c’est la fin des ingérences de toutes sortes ». François Hollande est arrivé de Bukavu au Sud-Kivu et a quitté la RDC mercredi soir par l’aéroport international de N’djili.