Dans la capitale de la RDC, les communes de Lingwala et de Kinshasa ont été bouclées le vendredi 30 septembre par la police à la recherche des « Kulunas », des gangs accusés de violences contre les habitants. Des barrières ont été érigées pour empêcher tout accès et toute sortie.

Seuls les médecins, les écoliers et les enseignants ont été autorisés à traverser les communes bouclées de la capitale vendredi matin. Des centaines de suspects ont été arrêtés. Le chef de la police de Kinshasa, le général Sylvain Kasongo, a assuré que l’opération s’était déroulée sans dérapages : « Nous avons bouclé la commune de Lingwala et Kinshasa. C’était prévu par la police. De ce côté, il y avait des « kulunas ». Avec notre fichier criminel et la cartographie criminelle, nous avons décidé de ne boucler que les « Kulunas » ».


115 « Kulunas » arrêtés

Après les arrestations du matin, de nombreuses personnes ont été relâchées, a expliqué le général : « Nous avons arrêté 565 personnes, mais retenu 115 cibles. Ces personnes étaient recherchées, il s’agissait de malfaiteurs, de « kulunas » reconnus. Il y a des cas que nous retenons. Ceux qui ont commis des actes mineurs sont envoyés à Kanyama Kasese. Et les autres, s’il y a des victimes qui se présentent, nous les enverrons devant les instances judiciaires. Il y a l’émergence de « kulunas », mais ce n’est pas comme les gens le dramatisent sur les réseaux sociaux ».
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Les actions des forces de l’ordre vont se poursuivre dans la capitale pour débusquer d’autres « Kulunas » : « Cela va continuer dans toutes les communes de la ville de Kinshasa pour décourager tous les jeunes délinquants et permettre à la population honnête de vaquer librement à ses occupations ».